• Arsène Lupin contre Herlock Sholmès - Maurice Leblanc

    Arsène Lupin contre Herlock Sholmès ebook libre de droits, policier

     

     

     

     

     

     

    Synopis : Arsène Lupin contre Herlock Sholmès!
    L'homme qui défie toutes les polices françaises contre l'as des détectives anglais. « C'est justement quand je ne comprends plus que je soupçonne Arsène Lupin », avoue le célèbre limier.
    Quand deux hommes aussi intelligents s'affrontent, leur duel est un grand spectacle. Qui a subtilisé le petit secrétaire d'acajou contenant un billet de loterie gagnant? Qui a volé la lampe juive, le diamant bleu, joyau de la couronne royale de France? Qui joue les passes-murailles en plein Paris? Arsène Lupin, toujours lui, l'éternel amoureux de la Dame Blonde, plus insolent, plus ingénieux que jamais, déjouant une à une toutes les ruses de l'Anglais par d'autres ruses plus étonnantes encore.


     Pourquoi ce livre ? J'ai entrepris en début d'année une relecture de tous les Arsène Lupin, sauf que comme bien souvent avec ce genre de projet, je l'ai laissé en plan après le premier tome. Il a fallu un gros coups de moins bien côté perso, et une envie de lecture vraiment légère pour que je l'ai l'idée de m'y remettre. Enfin on m'a un peu aidé pour cette idée, c'est d'un message de ma copinaute Mypianocanta que m'est venu la révélation : "mais, oui ! c'est Arsène qu'il me faut !". 

    Mon avis : Nous allons découvrir ici, deux aventures de notre célèbre cambrioleur : La dame Blonde, où il est question du vol d'un secrétaire, lequel contient un billet de loterie gagnant et La lampe juive où il est question du vol d'une lampe qui cache dans un compartiment secret, un joyau de la couronne de France.

    Tout d'abord, il faut savoir qu'Arsène Lupin tient une place un peu à part dans mon cœur. Mon premier contact avec notre gentleman remonte au collège, en 5ème il me semble ; c'était mon tout premier livre "d'adulte". Depuis à chaque fois que je me replonge dans une de ces aventures, c'est un peu comme si  je retrouvais ces années d’insouciance. Une des première chose que l'on remarque c'est la simplicité de la plume, toute en douceur, la facilité de lecture. Elle rend le livre accessible à tous, transgénérationnel, intemporel. Ce roman a tout de même plus de cent ans. Je disais facilité de lecture, ajoutez à cela la courte longueur du récit, ce livre a tout pour être vite lu, très vite même ; et pourtant j'ai pris mon temps, j'ai dégusté, redoutant le moment difficile de la dernière page. On a absolument pas envie de quitter ce monde, fait de principes, de respect de la personne, de morale, de classe, de grâce ! Tant de choses qui nous font cruellement défaut aujourd'hui.

    L'intérêt du livre réside principalement dans l'affrontement de deux personnalités très forte, de deux personnages charismatiques. Le facétieux, insouciant, puéril presque Arsène Lupin, cambrioleur de son état et le très pragmatique et flegmatique détective Anglais Herlock Sholmès. Herlock Sholmès comme vous l'aurez compris est un pastiche de son célèbre anagramme, mais une caricature assumée et plutôt très respectueuse je trouve.

    "Et l'on se demande vraiment, quand on entend le récit de ces exploits qui l'ont rendu célèbre dans l'univers entier, on se demande si lui-même, ce Herlock Sholmès, n'est pas un personnage légendaire, un héros sorti vivant du cerveau d'un grand romancier, d'un Conan Doyle, par exemple."

    Cette constatation est par contre beaucoup moins vrai en ce qui concerne Wilson son acolyte, qui lui, est clairement ridiculisé. Tout le livre sera donc une succession de chamailleries presque enfantines entre le plus célèbre de nos voleurs et le non moins célèbre détective. On peut également voir dans cette rivalité, une caricature des relations franco-anglaises. L'humour est très présent dans ce livre, pour notre plus grand bonheur. Et, quoi de mieux qu'un exemple pour l'illustrer :

    "Ah, mon cher Maître, je suis un grand méconnu ! Parce que le destin m'a conduit à des actes de nature un peu ... spéciale, on suspecte ma bonne foi ... à moi ! Moi qui suis l'homme du scrupule et de la délicatesse !"

    On se rendra surtout compte au final d'un grand respect mutuel. Puisqu'il faut bien trouver un petit point négatif, je regretterais juste de ne pas avoir tellement vu notre cambrioleur dans cet épisode, on se situe beaucoup plus du côté Herlock.

    Avant de conclure cette chronique, je vais faire un petit peu de pub. On a pu se rendre compte sur Livr'addict quand je parlais de ma lecture, que tout le monde ou presque connaît le personnage, mais qu'assez peu de gens en connaissent les aventures ! L'idée d'une lecture commune pour remédier à ce problème à très vite germer ; et c'est naturellement Mypianocanta qui en a pris en charge l'organisation. Elle porte sur L'aiguille creuse, l'échéance est prévue pour le 22 décembre 2016 et c'est par ici que ça se passe. J'espère que vous serez très nombreux à venir nous rejoindre pour lire ce grand classique de la littérature française ! Se laissant porter par sa passion, notre copinaute a décidé de lui consacrer tout un challenge, je l'ai évidemment très vite rejoins. Si vous voulez vous amusez avec nous et "lupiner" un peu votre vie, venez vous inscrire ici.

    Pour finir de vous parler de ce livre que j'ai bien évidemment adoré, je ne peux résister à la tentation de vous inviter à regarder le clip de Jacques Dutronc.

    Ma note : 17/20

     

     

     


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  • Résilience - Julia M. Tean

    Résilience 

    éditions Rebelle, 147 pages, thriller

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Synopsis : Pour ses dix-neuf ans, Vincent s’est offert un parricide. Il a tué son bourreau. Mais peut-on vraiment se libérer de l’emprise du Mal ? Peut-on se reconstruire après avoir subi le pire ? Incarcéré, Vincent doit affronter ses démons, apprendre à se connaître et s’accepter… pour atteindre la délivrance, sa résilience. 


     Mon avis : Vincent 19 ans, commet l'un des crimes les plus effroyables qu'il soit : Il tue son père ! Autant le dire tout de suite, c'est un monstre ! surtout qu'il s'en délecte ! Sauf que ... on va suivre Vincent durant son incarcération, par un jeu de flash-back on va petit à petit faire connaissance avec lui et avec son histoire ... et là, on va commencer à comprendre ...

    Autant vous prévenir tout de suite, Résilience, c'est un livre noir, mais vraiment noir, c'est même plutôt très dur. Nous allons avec ce livre explorer la noirceur de l'âme humaine, dans ce qu'elle a de quasiment le plus horrible : la maltraitance infantile ! C'est avec une plume à vif, presque à fleur de peau que Julia va nous raconter l'histoire de Vincent ; elle a laissé une partie d'elle même dans ce livre et ça se sent ! Et pourtant ce qui est impressionnant dans ce livre, c'est que, bien qu'étant écrit à la troisième personne, on a l'impression que c'est Vincent qui nous raconte son histoire ! Ce n'est pas un roman, c'est un témoignage ! Et Vincent on ne va pas pouvoir l’interrompre, on ne pourra faire autrement que d'écouter tout ce qu'il a à nous dire. Ce livre est court (moins de 150 pages), mais ne l'ouvrez que lorsque vous avez les 3 ou 4 heures nécessaire devant vous ; vous n'arriverez pas à le refermer avant la fin. J'ai bien essayé à ma première lecture, mais je me suis relevé la nuit pour le finir !

    Vincent, on va plonger dans son intimité, il va nous ouvrir son âme ; en résulte, un flot d'émotions absolument incroyable ! Comment peut-on faire vivre autant d'émotions à un lecteur en seulement 150 pages ? C'est une question que je me pose encore ! Rien que pour ça, c'est un livre vraiment à part ! Vincent nous touche, il nous prends aux tripes, mais il arrive surtout à nous distiller de l'espoir, grâce à ses rayons de soleil qu'il va rencontrer : Ils s'appellent Juliette, Pedro, Yassir ou encore Melissa. Outre la maltraitance, le thème de la différence en général y est abordé, que ce soit la maladie, le racisme ou l'homophobie, le tout pour un livre très humain. On se rends compte également que l'on le veuille ou non, nous ne sommes finalement que ce que nos parents font de nous. Cela nous rappelle s'il en était encore besoin que c'est à nous de faire en sorte que nos enfants prennent ces différence comme une richesse, non comme un problème.

    Si vous me suivez, vous devez commencer à savoir à quel point j'aime cette auteure, mais là, elle m'a profondément scotché ! Elle m'a mis le cœur en vrac ! Et à la seconde lecture rebelote !! (A un mois d'intervalle, ce n'est quand même pas rien.) J'ai a nouveau eu la chance de faire cette lecture en tant que bêta lecteur et je tiens à la remercier chaleureusement pour cette honneur. Les échanges ont vraiment été nombreux et enrichissants avec elle, mais aussi avec les autres bêta lecteurs, elles nous a vraiment impliqué dans le projet ! Mais je tiens surtout à la remercier pour ce livre magnifique, qui restera, j'en suis sûr, longtemps gravé en moi !

    En bref, un livre d'une grande intensité où l'auteure viens arracher les émotions au plus profond du lecteur. J'ai envie de le voir comme les tout premiers rayons de soleil venant percer timidement un ciel d'orage . Un gros coup de cœur qui se lit beaucoup plus avec le ventre qu'avec la tête !

    Ma note : 19/20           La vérité sur l'affaire Harry Québert

      Si jamais vous n'étiez pas encore tout à fait convaincu, sachez qu'a chaque exemplaire que vous achetez, 1 € est reversé à l'association Le refuge qui vient en aide aux jeunes, victimes d'homophobie.


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  • La huitième couleur / Le huitième sortilège - Terry Pratchett

    (Les annales du disque monde tome 1 et 2)

    La huitième couleur (Les annales du disque monde tome 1)éditions pocket, fantasy, 249 pages

     

     

     

     

     

     

    Synopsis : Dans une dimension lointaine et passablement farfelue, un monde se balade à dos de quatre éléphants, eux-mêmes juchés sur la carapace de la Grande Tortue...Oui, c'est le Disque-monde... Les habitants de la cité d'Ankh-Morpork croyaient avoir tout vu. Et Deuxfleurs avait l'air tellement inoffensif, bonhomme chétif, fidèlement escorté par un Bagage de bois magique déambulant sur une myriade de petites jambes. Tellement inoffensif que le Patricien avait chargé le calamiteux sorcier Rincevent de sa sécurité dans la cité quadrillée par la Guilde des Voleurs et celle des Assassins ; mission périlleuse et qui devait les conduire loin : dans une caverne de dragons ; peut-être jusqu'au Rebord du Disque. Car Deuxfleurs était d'une espèce plus redoutable qu'on ne l'imaginait : c'était un touriste...


     La huitième couleur / Le huitième sortilège (Les annales du disque monde tome 1 et 2)éditions Pocket, fantasy, 256 pages

     

     

     

     

     

     

     

     

    Synopsis : Octogénaire, borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ? Question capitale, car le tissu même du temps et de l'espace est sur le point de passer dans l'essoreuse. Une étoile rouge menace de percuter le Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux : dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le... huitième sortilège ! La suite de l'épopée la plus démente de la Fantasy, avec, dans les seconds rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l'In-Ocavo, Herrena la harpie, Kwartz le troll, Trymon l'enchanteur maléfique et, naturellement, la Mort..


      Pourquoi ce livre ? J'ai commencé cette saga par le quatrième tome, je suis alors tombé sous le charme du monde complètement décalé et loufoque de Pratchett. Il était donc logique que je reprenne cette saga par le début avec ces deux premiers tomes ; le deux seuls de la série qui ne puissent être lus séparément.

    Mon avis : Après ma lecture de Mortimer, j'avais très envie d'en savoir plus sur Rincevent, le mage ; ça tombe bien il est l'un des personnage central de cette histoire. Rincevent, donc, rencontre par hasard Deuxfleurs, un étranger qui se déplace partout avec un énorme bagage sur patte. Cet étranger a une particularité : c'est le tout premier touriste du disque monde. Il veut découvrir la cité D'Ankh Morpok, mais il a besoin d'un guide. C'est donc Rincevent qui s'y colle en acceptant par appât du gain bien sûr, mais aussi parce-que le patricien le charge de surveiller (et de protéger) le touriste. Seulement la situation va très vite complètement échapper à notre presque-mage, qui se caractérise par une maladresse sans borne. Il va dans un premier temps se lancer malgré lui dans un jeu du chat et de la souris avec La Mort, mais au final c'est tout l'équilibre et l'existence même du disque monde qui va être menacé par ses décisions maladroite...

    Nous voilà donc plongé dans les deux tomes "introductifs" d'une saga qui compte désormais une quarantaine de volumes. Le disque monde et son fonctionnement vont y être détaillés tout au long des pérégrinations de nos deux acolytes. Et nous allons mettre les pieds dans un univers très recherché et très dépaysant, quand on va sur le disque monde, on part vraiment en voyage et on se déconnecte de notre réalité ; c'est l'une des grandes force de l'univers de Terry Pratchett ! Certes le disque monde est plat, il est porté par quatre éléphants, eux même juchés sur le dos de la grande tortue A'Tuin, alors que cette dernière vogue paisiblement à travers l'espace intersidéral ; mais la plus grande différence entre le disque monde et le notre, est que c'est la magie qui y règne en maître ! Elle a une véritable existence propre et, est capable de changer le cours des choses. Les mages ne la maîtrise pas, ils se contentent d'essayer de l'apprivoiser. La magie peut quasiment être vue ici comme un véritable personnage.

    Les personnages justement, parlons en. Il y a évidemment nos principaux protagonistes, aux caractères très différents. D'un côté Rincevent, le grand maladroit, mais qui se révèle surtout incroyablement peureux, fainéant et opportuniste, quand Deuxfleurs se caractérise par un optimisme et une confiance en l'avenir à toutes épreuve, il est également très curieux et a une grande soif de découverte. Ce duo va vraiment détonner ; mais si Rincevent m'a beaucoup fait rire, c'est à Deuxfleurs que j me suis le plus attaché. Je ne vais pas m'attarder sur chacun des personnages secondaires qui sont assez nombreux, mais parmi eux nous avons Le Destin et La Mort, que j'ai regretté ne pas avoir plus vu, tant il viennent pimenter le récit ; on a également droit, bien entendu au classique héros déchu surgis du passé, mais au final, mon personnage préféré est le Bagage ! (vous comprendrez quand vous le lirez ;) )

    La chose qui me plaît le plus dans les récits de Pratchett, est bien entendu l'humour ! Il est omniprésent. Un humour potache fait de jeux de mots et de comique de situation, mais l'auteur nous montre surtout qu'il sait manier l'absurde avec beaucoup de talent ; cela ne pouvait que combler de bonheur, l'amateur d'absurde et de burlesque que je suis ! Néanmoins j'ai trouvé une grande différence dans l'humour entre ces deux tomes et le quatrième que j'ai déjà lu ; ici, il est très satyrique. J'avais lu un peu partout que les deux premiers tomes de la série était un bon cran en dessous des autres ( ce qui est très souvent le cas dans les sagas au long cours), cela vient peut-être de cette différence justement ; mais, il n'en a finalement rien été pour moi. Je suis rentré très facilement dans l'histoire, j'ai eu beaucoup de mal à décrocher une fois le nez dans l'histoire, j'ai même lu les tomes de façon assez rapproché, d'où cette chronique double. Au passage, je vous recommande de ne pas laisser trop de temps entre les deux tomes, car il s'agit bien d'une seule et même histoire ! 

    En bref, je me suis encore régalé avec ce diptyque du disque monde qui ne fait que renforcer mon engouement pour cette série. Elle est un peu pour moi à la fantasy ce que San-Antonio est au polar. (ce qui est un sacré compliment quand on sait à quel point, je passionné par notre commissaire Antoine !) Reste plus qu'à choisir le prochain tome à lire ! Vais-je changer de cycle ? Vais je retourner voir La Mort ? Je risque, comme d'habitude de me décider un peu sur un coup de tête.

    Ma note : 16/20.

     Dans chaque personne saine d'esprit il y a un fou qui cherche à sortir, (...) , personne ne devient fou aussi vite qu'une personne saine d'esprit

     

    On a jamais vraiment voyagé tant qu'on est pas rentré chez soi.


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  • Le prix de l'Addict Lecture (Tag)

    Et voici mon tout premier Tag ! Pour ce tag, j'ai été nominé par Cassieelle m'a posé cinq questions. Je dois ensuite nominer cinq blogueur(euse)s que j'estime digne de cette récompense, et leur poser à mon tour cinq questions.

     

    Quel est ton genre littéraire préféré ? Ton détesté ?

    Pour mon genre préféré, c'est très facile ! sans hésitations aucune LE POLAR ! Qu'il soit thriller ou simple policier bien classique, m'importe peu. D'ailleurs je vais en profiter pour passer un mini coup de gueule : Pourquoi tous le policiers devraient absolument être classés dans la catégorie thriller ? parce que ça fait vendre ? mouais ... A force de se servir de cette catégorie comme fourre-tout je trouve que le lecteur est perdu ! (moi, je le suis souvent en tous cas) Qu'on se le dise, classer un livre dans la catégorie Policiers ne fait pas de lui un mauvais livre loin de là !! 

    Pour mon genre détesté, ça va être plus dur ! cette année était placé, pour moi, sous le signe de la diversification de mes lectures et découvertes des genres que je ne lis jamais. J'ai par exemple fait mes premiers pas dans les univers de la science-fiction et de la romance, genre que je ne lisais absolument jamais ! Même loin de ma zone de confort, j'ai fait de belles découvertes, j'aurais donc tendance à dire que je suis capable d'apprécier à peu près tous les genres. Cependant j'ai pu constater que j'avais plutôt du mal avec les livres "jeunesse" en ce moment. Je dirais donc les "jeunesse" même si ce n'est pas un genre littéraire à proprement parlé

     

    Penses-tu que ton blog t’incite à lire davantage ?

    Clairement NON ! par contre les blogs des autres, c'est une évidence que oui ! et d'ailleurs, merci à vous tous ami(e)s blogueurs

     

    J’ai une panne livresque, quel(s) livres me conseilles-tu ?

     voyons voir, un livre facile à lire, immersif avec de l'humour tant qu'a faire ... je dirais comme ça Cherche jeune femme avisée de Sophie Jomain, mais connaissant le sens de l'humour de mon intervieweuse je lui proposerait bien Petits suicides entre amis de Arto Paasilinna. Comme je sais que les pavés ne lui font pas peur je lui conseillerais surtout Eragon de Christopher Paolini, pour qu'elle mette le nez dans un saga absolument géniale, comme ça, d'un coup, elle repart pour quatre livres !!

     

    Ta PAL est-elle un complexe, ou en es-tu fier(e) ?

    Une fierté ! Je dirais même plus : une NÉCESSITÉ !

    Et pourtant à l'heure de mes débuts dans l'antre des tentations qu'est le forum Livr'addict, c'était un complexe ! Je me souviens avoir assez mal vécu, quand elle a passé la barre des 50. Finalement, elle a maintenant largement passé la barre des 100, et je trouve ça très rassurant ! Comme ça, quelle que soit mon humeur, mon état d'esprit ou mon envie, j'ai ce qu'il me faut sous la main. Et puis j'adore cette sensation d'avoir une mini librairie à domicile !!

     

    Ton dernier achat livresque ?

    Au creux de ma main, tu n'es plus rien de Oxanna Hope

     

     

    Mes nominés sont NanounetteWhiteKyradieuseChris 

    Mes questions pour vous sont les suivantes :

    Quel est le dernier livre qui t'ait fait franchement rire ?

    Cites moi le(s) livre(s) qui t'ai(en)t traumatisé .

    Quel est le personnage de roman dans lequel tu te soit le plus reconnu ?

    Quel serait pour toi l'environnement de lecture idéal ? (Je veux du détail ;) faites moi rêver)

    Quel est le décor de roman le plus grandiose que tu te soit imaginé ? 

     


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  • L'homme de Lewis - Peter May

    L'homme de Lewiséditions Rouergue noir, policier, ebook

     

     

    Synopsis : En rupture de ban avec son passé, Fin Macleod retourne sur son île natale de Lewis. La mort tragique de son jeune fils a pulvérisé son mariage. Impuissant et résigné, il a quitté la police. La lande balayée par les vents, la fureur de l’océan qui s’abat sur le rivage, les voix gaéliques des ancêtres qui s’élèvent en un chant tribal : il pense pouvoir ici retrouver un sens à sa vie. 

    Mais, Fin à peine arivé, on découvre le cadavre d’un jeune homme, miraculeusement préservé par la tourbière. Les analyses ADN relient le corps à Tormod Macdonald, le père de l'amour de jeunesse de Fin, et font de lui le suspect n°1. C’est une course contre la montre qui s’engage alors : l’inspecteur principal est attendu sur l’île pour mener l’enquête et il n’épargnera pas le vieil homme, atteint de démence sénile.
    Au rythme des fulgurances qui traversent l'esprit malade de Tormod, le passé ressurgit, douloureux, dramatique, et dévoile le sort que la société écossaise a réservé pendant des décennies aux "homers" : ces enfants orphelins ou abandonnés que l’Eglise catholique envoyait sur les îles Hébrides.
    Après "L’Île des chasseurs d’oiseaux", on retrouve ici avec bonheur la figure d’un enquêteur indécis à la croisée des chemins, tenté de construire son avenir sur les cendres du passé. L’Ecosse mystérieuse, majestueuse et sauvage est un écrin de rêve pour ces vies dans la tourmente, magistralement orchestrées par Peter May.


     Ce livre a été lu en commun avec ma copinaute Licorne, et dans le cadre du challenge "1 mois spécial saga"

    Mon avis : Après le gros coup de cœur de l'île des chasseurs d'oiseaux, me voilà plongé dans le deuxième volet de cette trilogie.

    Le retour sur l'île de Fin dans le précédent épisode, l'a amené à une totale remise en question, il a désormais quitté la police et reviens sur l'île pour s'y installer ; retaper la maison de ses parents et repartir à zéro auprès du fils qu'il s'est découvert. Alors qu'il pensait s'être retiré loin de tout, la découverte d'un cadavre vieux de 50 ans dans une tourbière de l'île va le forcer à reprendre du service. En effet le mort semble être lié à Tormod Mac Donald qui n'est autre que le grand père de son fils. L'ancien souffre de démence sénile et ne pourra se défendre face à l'inspecteur venu de la capitale qui voudra régler cette affaire au plus vite. Fin dispose donc d'une semaine avant son arrivée sur l'île pour aider la police locale à résoudre l'énigme.

    Après mon coup de cœur, pour l'île des chasseurs d'oiseaux, c'est avec grand plaisir que je me suis replongé dans cette ambiance si particulière et avec les décors grandioses propre à cette îles des Hébrides que nous dépeint Peter May avec brio. Pourtant on se rends vite compte que l'île et plutôt inhospitalière, entre un climat exécrable et des gens peu ouvert à l'extérieur. Ce côté là, m'a encore beaucoup plus marqué que dans le premier épisode de la saga, mais c'est étrange ça m'a tout de même donné envie d'y aller ; je me verrais bien dans la petite maison de Marsailli surplombant les falaise, le cul sur un fauteuil avec un livre, dans un calme uniquement troublé par la pluie qui fouette les carreaux et par le sifflotement d'une bouilloire sur un feu de tourbe ... bon, j'arrête de rêver et je reviens au livre. Comme vous le voyez j'ai à nouveau été totalement charmé par mon voyage sur cette île, et pourtant ce ne sont pas l'ambiance et les paysages qui m'ont le plus marqué !

    Ce coup-ci, ce sont vraiment les personnages qui m'ont fait succomber ! Enfin, les personnages ... surtout un, j'ai nommé Tormod Mac Donald, le père de Marsailli. Véritable pierre angulaire du livre, c'est avant tout son histoire que nous allons découvrir. Touché par la maladie d'Alzheimer, il a nous faire part tout au long du roman, des bribes de souvenirs qui lui reviennent, pour enfin lever le voile sur ses secrets ... Toute cette partie à la première personne nous fait rentrer en contact plus étroit avec lui. J'ai vraiment été très touché par ce personnage. Je n'ai eu de cesse de vouloir connaître toute son histoire ; si j'ai eu du mal à reposer le livre pour aller me coucher, c'est en grande partie à cause de lui. La partie démence et égarement est vraiment bien traité par l'auteur, de manière très digne ! Plus que son histoire, c'est celle de tous les "homers" que nous allons découvrir. Ces jeunes orphelins ont été envoyés par le gouvernement pour repeupler ces îles, et servir de quasi esclave à leurs famille d'acceuil. Je connaissais la façon dont l'empire britannique avait peuplé l'Australie, mais je ne savais pas qu'il en avait été de même sur le territoire Britannique.

    Passons maintenant à l'intrigue à proprement parlé. Comme pour le premier tome, elle est très bien ficelé ; mais comme dans le premier, j'ai découvert le coupable et le lien entre l'action présente et les souvenirs assez tôt dans l'histoire. Toujours comme dans le premier, ça ne m'a pas gêné le moins du monde, car je n'en avais encore une fois découvert qu'une partie seulement. Peter May m'a encore surpris, grâce notamment, à un personnage haut en couleur au sujet duquel, je ne vous en dirais évidemment pas plus. A noter, la fin pleine d'humanité et de tendresse que j'ai adoré.

    En bref, une ambiance vraiment à part qui vous absorbe complètement, des décors grandioses, des personnages qui vous emeuvent et une intrigue qui tiens la route ; que demander de plus ? Vous l'aurez compris, le  coup de cœur pour cette saga est largement confirmé ! à découvrir ABSOLUMENT !

    Ma note : 19/20           La vérité sur l'affaire Harry Québert

     

    Vous pourrez trouver l'avis de Licorne par ici.


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