• Jack - Hervé Gagnon

    Jack

     éditions Libre expression, collection expression noire, 408 pages, policier

      

     

     

     

     

     

     

     

     Synopsis : Montréal, août 1891. Par un matin de canicule, on découvre le corps horriblement mutilé d'une prostituée dans une rue du Red Light. Ce meurtre est le premier d'une série comme jamais Montréal n'en a connu et qui ressemble à s'y méprendre aux assassinats commis par Jack l'Éventreur à Londres en 1888. Pourtant, étrangement, ni la police ni la presse ne s'y intéressent. Seul Joseph Laflamme, journaliste du quotidien Le Canadien en mal de travail, fouille l'affaire malgré l'opposition des autorités et des mystérieux francs-maçons. 


    Un fou imite-t-il le célèbre tueur ou Jack l'Éventreur lui-même a-t-il traversé l'Atlantique pour mieux sévir à Montréal ?


    Pourquoi ce livre ? Après avoir lu et totalement adoré ces sagas Damnés et Malefica, j'étais en manque d'Hervé Gagnon ! Seulement n'ayant plus de thriller historiquo-fantastique à me mettre sous la dent, je me suis rabattu sur un thriller classique ; enfin "je", je devrais dire "nous" car une fois de plus cette lecture c'est faite en commun avec Licorne.

    Mon avis : Commençons par le commencement : Le prologue ! Je ne vais pas y aller par quatre chemins, il est dur, très dur même. Je l'ai commencé juste avant le petit déjeuner, ce qui c'est révélé être une très mauvaise idée ! Je me suis même dit : "si tout le livre est comme ça je pas fini d'en baver, c'est pas tellement ce que j'ai envie de lire en ce moment" surtout que je connais l'auteur, il sait nous pousser dans nos retranchements ! Mais rassurez vous le reste du livre n'est pas du tout comme le prologue, c'est vraiment le seul moment dur du livre ; d'ailleurs les âmes sensibles peuvent carrément le sauter ça n’enlèvera rien au reste du livre.

    Nous allons donc ici faire la connaissance de Joseph Laflamme, journaliste, ou qui essaye de l'être, devrais-je dire plutôt ; car Joseph est ce qu'on pourrait appeler un raté. Il se contente des quelques miettes que lui donne de temps en temps le directeur du journal Le canadien. Ajoutez à cela son alcoolisme et son penchant pour les filles de joie. Voilà le portrait peu flatteur de notre héro. Autant vous dire que je ne m'attendais absolument à trouver ce genre de héros pour s'attaquer à Jack l'éventreur. Force m'est de constater que c'est fort bien vu, car Joseph est extrêmement attachant, j'ai vraiment quasiment immédiatement éprouvé beaucoup de sympathie pour lui. Joseph a un énorme point fort hormis sa pugnacité : sa sœur ! Elle va jouer le rôle de soutient, de garde fou, de catalyseur. Aussi peu épargnée par la vie que lui, elle est tout aussi attachante. Puisque nous sommes avec les personnages restons-y et parlons de notre méchant : Jack. Il est horrible, cruel, il nous écœure ; pourtant je n'ai pu m'empêcher de ressentir pour lui une certaine fascination, pour son culot, pour son intelligence. C'est assez déstabilisant, je dois bien l'avouer.

    Ce qui m'a énormément plu dans ce livre, c'est l'ambiance générale. Ce Montréal de la fin du XIX éme siècle est extrêmement bien rendu, on s'y transporte littéralement. Ça sent le cigare, le pétrole lampant et le gin, c'est un vrai régal de dépaysement. Bien que classé thriller, tout dans ce livre sent le bon policier bien classique comme on en voit malheureusement plus beaucoup. La plume de l'auteur y est d'ailleurs beaucoup plus légère que dans ces thrillers historique, plus pesants.

    Je ne peux évidement pas vous dire grand chose sur l'intrigue en elle même, pour ne rien vous gâcher, la seule chose que je peux vous dire : attendez vous à être surpris ! Comme dans ces autres romans que j'ai lu, monsieur Gagnon soigne particulièrement ses fins et est très fort dans le mystère et l’inattendu. Son vrai point fort, c'est l'incroyable crédibilité qu'il arrive à donner à ses révélations. On a beau savoir que c'est de la fiction, ça colle, on a envie d'y croire tellement c'est plausible.

    En bref, un très bon policier que je conseille vivement à tout ceux qui en ont un peu marre des thrillers qui font un peu trop dans la surenchère. J'ai vraiment très envie de découvrir les autres aventure de Joseph Laflamme. 

    Ma note : 16/20

    Encore un énorme merci, à ma copinaute Licorne avec qui nous avons fait une excellente lecture commune, comme d'habitude j'ai envie de dire. ;) Son avis, c'est par ici


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  • L'enfer - Dante Alighieri

    L'enfer - Dante Alighieri

    Première partie de La divine Comédie, collection GF, éditions Flammarion,                          174 pages + notes, classique

     

     

     

     

     

     

     

    Synopsis : Peut-on encore aujourd'hui aimer Francesca, être troublé par Ugolino, trembler aux tourments des damnés de la Comédie ? L'Enfer de Dante, poétique et médiéval, n'a-t-il pas pâli irréparablement auprès des Enfers tout proches, et actifs, que notre époque n'a pas encore fini, semble-t-il, de susciter ? L'imagination créatrice de Dante est si puissante, et si précise, qu'elle semble décrire par avance, parfois, l'inimaginable horreur moderne.
    Le gigantesque entonnoir de l'Enfer, qui se creuse jusqu'au centre de la terre, est dépeint comme le réceptacle de tout le mal de l'univers, comme une sorte de sac où viennent s'engouffrer tous les noyaux, tous les atomes de mal épars sur la planète. Mais nous lisons aussi autre chose dans L'Enfer plus que le catalogue effrayant des péchés et des châtiments possibles, il correspond pour nous au départ de l'exploration, à la première étape du grand roman initiatique d'une civilisation qui est la racine de la nôtre.


     

    Pourquoi ce livre ?  C'est Dan Brown dans son roman Inferno, qui m'a donné très envie de me pencher sur ce monument de la littérature classique. Seulement j'ai mis assez longtemps à me lancer, car ce livre m'intimidait énormément ; ça ne me le fait pas souvent, mais j'avais vraiment peur de ne pas être à la hauteur, de ne rien comprendre. C'est finalement une lecture commune au sein du challenge Lire ensemble sur Livr'addict, qui va me décider, c'est bien connu : à plusieurs, on a moins peur !!!

    Mon avis : Nous allons donc suivre Dante, lui même, qui, guidé par Virgile, le poète, va entreprendre une sorte de voyage initiatique à travers les enfers.

    Première surprise, c'est n'est pas du tout aussi inaccessible que ce à quoi je m'attendais. Si les deux ou trois premiers chants sont très allégoriques, et nous donnent un petit peu de fil à retordre pour entrer sereinement dans l'histoire, Une fois arrivé aux portes de l'enfer, ça va beaucoup mieux et j'ai pu alors me laisser porter par la poésie de Dante. La lecture reste tout de même assez ardue de par les nombreuses références mythologiques et à ses contemporains. (Heureusement, il y a de nombreuse notes qui permettent d'aiguiller, des gens qui comme moi sont plutôt des pinpins en la matière!) Mais c'est tellement beau, et c'est tellement intéressant, que j'ai pris un réel plaisir avec cette lecture. Les créatures mythologiques sont les gardiennes de différentes parties des enfers rappelant ainsi à quel point il faut mépriser les anciennes croyances, au profit de la foi catholique seule salvatrice selon Dante. Sont également présent à chaque stade, un certain nombre de représentants de famille notable, principalement Florentine et Bolognaise, que l'auteur égratigne sérieusement au passage, en effet Dante se sert également de sa comédie pour régler ses comptes avec ses contemporains.  Autre chose, qui m'a surpris, c'est la liberté de ton et la familiarité du langage, que je ne m'attendais pas à trouver dans un tel ouvrage ! (Je ne m'attendais pas à y voir apparaître des mots comme "merde" ou "trou qui pète" par exemple) 

    Passons maintenant au véritable intérêt de ce bouquin, l'architecture et la représentation même de l'enfer. Il est représenté par un gigantesque entonnoir qui prends naissance au repère de Lucifer, au centre de la Terre. Il est composé de neuf cercle, plus on descend, et plus le pêché est grave et plus le châtiment est dur. Et, certains châtiments sont très imaginatifs ; j'en prends pour exemple, les devins et prédicateurs, qui, pour avoir voulu voir trop en avant sont punis à avoir la tête complètement retournée et sont ainsi obligé de regarder en permanence en arrière. Dante catalogue donc ici en quelques sortes les perversions de l'âme humaine, évidemment vous aurez le droit aux 7 pêchés capitaux, mais il est loin de s'arrêter là ! D'ailleurs ces derniers sont finalement les perversions les moins grave. La hiérarchie des pêchés risque de vous surprendre, certaines choses ont bien changés. Ce qui m'a frappé dans cette hiérarchie, c'est que plus on s'enfonce vers Lucifer, plus les pêchés prennent un caractère politique. 

    En bref, cette première partie de La divine comédie fut une surprise très agréable pour moi, bien que cette lecture m'ai demandé pas mal d'effort, je me suis régalé ! La représentation très détaillée et très vivante, la variété des créatures démoniaques imaginées nous font presque sentir des prémices de fantasy. Je pense vraiment que j'en relirai des extraits de temps en temps. Je n'ai désormais plus qu'à attendre le mois prochain pour retrouver la poésie et le génie de Dante avec la lecture de la deuxième partie : Le purgatoire.

    Ma note : 17/20

    N'hésitez pas à aller voir l'avis de Stelphique qui a réalisé cette lecture avec moi

     

     

    Challenge lire ensemble


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  • Les lames du cardinal - Pierre Pevel

    Les lames du cardinaléditions Bragelonne, ebook, fantasy

     

     

     

     

    Synopsis : Paris, an de grâce 1633. Louis XIII règne sur la France et Richelieu la gouverne. Le Cardinal, l'une des personnalités les plus puissantes et les plus menacées de son temps, doit sans cesse regarder des ennemis de la Couronne. L'espionnage, l'assassinat, la guerre, tout est bon tour parvenir à leurs fins... et même la sorcellerie, qui est l'œuvre des plus fourbes adversaires du royaume: les dragons! Ces redoutables créatures surgies de la nuit des temps ont en effet survécu et se dissimulent parmi les humains, ourdissant de sombres complots pour la reconquête du pouvoir. Déjà la cour d'Espagne est tombée entre leurs griffes... Alors, en cette nuit de printemps, Richelieu décide de jouer sa carte maîtresse. Il reçoit en secret un bretteur exceptionnel, un officier dévoué que la trahison et le déshonneur n'ont pourtant pas épargné : le capitaine La Fargue. Car l'heure est venue de reformer l'élite secrète qu'il commandait jadis, une compagnie d'aventuriers et de combattants hors du commun, rivalisant d'élégance, de courage et d'astuce, ne redoutant nul danger: les Lames du Cardinal!


     Mon avis : J'ai eu beaucoup de mal à me décider à lire ce roman qui donnait pourtant très envie à l'amateur de capes et d'épées que je suis. C'est le grand fan de Dumas que je suis aussi qui freinait des deux pieds ; j'avais vraiment trop peur que Pevel ai touché et dénaturé mes mousquetaires chéris. Je me suis finalement laissé convaincre, et j'ai bien fait !!

    Si j'ai très vite adhéré à la plume fluide et entraînante de l'auteur, j'ai mis un petit peu de temps à bien rentrer dans l'histoire. Le livre est découpé en chapitres très court qui sont consacrés chacun à un autre personnage et une autre action. Comme il y a pas mal de personnages différents, le début m'a un peu donné le tourni. Mais, une fois que j'ai pris mes repères ( à un peu plus du quart du bouquin) j'ai eu beaucoup, beaucoup de mal à lâcher ma liseuse. Ces mêmes chapitres court donnent un bon rythme à l'histoire où l'action est clairement privilégiée ! Les personnages n'en sont pour autant pas moins soignés. Ce que j'aime dans les lames, c'est qu'a peu près tous les caractères y sont représentés du taiseux au feu follet, il est impossible de ne pas en trouver un qui attire votre sympathie. Mes chouchous : Leprat et SaintLucq. Il y a également Ballardieu, très mystérieux, il faut vraiment que j'en apprenne plus sur lui, j'espère dans le prochain tome.

    Le côté fantasy est plutôt assez léger au début et va grandissant au fur et à mesure que l'intrigue se déroule. Je ne voyait à priori pas très bien comment on pouvait amener de la fantasy dans un roman de capes et d'épées. Force est de constater que tout cela est finalement très bien amené et assez savamment dosé. Les dragons amènent un réel plus à l'histoire et au dépaysement, sans que cela ne prenne toute la place. On a quand même le droit à nos traditionnels estoc, parades, riposte ; ouf ! Petit plus tout personnel, les dragonnets m'ont beaucoup fait penser au Graoully et à ses petits camarades, ce récit m'a donc replongé avec délice dans cette légende vieille de 18 siècles bien de chez moi ! ( Et oui, la Lorraine aussi, est une terre de légende, il n'y a pas que la Bretagne ;) )

    Ce qui me faisait peur au début, c'est finalement révélé être une bonne surprise. On y voit effectivement apparaître un de nos mousquetaires bien connu, mais il n'y fait vraiment qu'une apparition et toute petite. Ce que j'ai beaucoup aimé dans cette intervention, c'est que l'auteur ne nous le décrit pas du tout, pourquoi faire, on le connait déjà tous très bien et en avons tous notre propre image qui ne risque donc pas d'être dénaturée. On sent même plutôt dans ce livre une admiration pour Dumas. Chose que j'ai pu confirmer avec Pierre Pevel lui même, que j'ai eu la chance de rencontrer. En passant, je le remercie pour sa gentillesse et sa grande disponibilité.

    En bref, ce livre est une très agréable surprise, un beau coup de cœur même ! Ce livre m'a littéralement absorbé, m'a fait voyager et j'ai eu beaucoup de mal à me retenir d'enchaîner avec le tome 2. J'ai d'ailleurs une grande hâte de m'y mettre, cette saga ne devrait pas traîner dans ma PAL bien longtemps. Je pense même que cet auteur va très vite devenir un incontournable pour moi.

    Ma note : 17/20 Les lames du cardinal

     

     

    Les lames du cardinal

    Saint Clément menant le Graoully vers la Seille (fin II ème siécle)


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  • Dumas pour tous

    Qu'est que c'est ? et pourquoi cet article ? Dumas pour tous est un challenge créé par Nekotenshi sur livraddict. Il est tout simplement l'antre des amoureux "du maître" comme l'aime à l'appeler notre gourou. Ce challenge fête aujourd'hui ses 2 ans ! Pour célébrer l'occasion, Neko nous a proposé de faire un petit billet pour parler de Dumas et nous (et du challenge bien sûr) ; ce que je.

    Dumas et moi ! Ma première expérience Dumasienne n'est finalement pas si vieille que cela. Il y a deux ans environ, je commençais à tourner en rond dans mes lectures : du polar, du polar, encore du polar et des San-Antonio bien sûr. L'envie de diversifier mes lectures se faisait grande. Un jour dans un emmaüs, je tombe sur un exemplaire des trois mousquetaires à 15 ou 20 centimes, je me suis alors simplement dis : "à ce prix là, je ne risque pas grand chose et puis ça me donnera l'occasion de connaître enfin la vrai histoire et de savoir enfin pourquoi les mousquetaires alors qu'ils sont 4 !" La machine était lancé ! Je suis tombé tout de suite sous le charme de la plume et du phrasé du maître. C'est avec ce roman que je me suis rendu compte que les classiques n'étaient pas forcément chiant. C'est grâce à lui que je me suis mis à la littérature classique et à l'aimer  ! ( je lis en moyenne un classique par mois ) 

    J'ai d'ailleurs tellement parlé de ce livre à mon entourage, que mes parents m'ont offert à mon anniversaire Le comte de Monte-Cristo en livre de poche. Je n'hésite pas à le dire, c'est l'un de mes plus beaux cadeaux ! Je l'ai littéralement dévoré ! c'est le premier livre dont j'ai rêvé la nuit ! C'est tout simplement pour moi LE chef-d'oeuvre, LE livre parfait. C'est d'ailleurs par rapport à ce livre que je réalise toutes mes notations, c'est ma référence, mon 20/20. Je pensais sincèrement qu'aucun livre ne pourrait l'égaler à mes yeux, mais ça c'était avant le mois dernier que je lise La dame de Monsoreau ; j'ai longtemps hésité a lui mettre ce 20/20, je ne lui ai finalement attribué "que" 19,5 ! Je ne suis donc plus aussi certain qu'aucun livre ne le rejoindra jamais, mais il y a de grandes chances, si c'est le cas, que ce soit par un autre Dumas.

    Le challenge et moi ! Une fois inscrit sur Livr'addict, j'ai vite repéré ce challenge consacré à cet auteur dont je me sentais déjà accroc. Première chose dont je me soit rendu compte : j'était loin d'être le seul à être Dumas-dépendant ! Bon j'ai aussi appris que la dumasite aiguë était une maladie totalement incurable  ! En fait personne ne cherche de remède, et, tant mieux !! Ce challenge m'a également permis d'aller fouiller dans l'énorme bibliographie du maître pour y trouver des œuvres moins connues, mais qui me font très envie. Je pense notamment au diptyque Le trou de l'enfer/Dieu dispose. Dumas qui nous parle de sociétés secrète, cela ne pouvait que m'attirer. J'allais me lancer dedans quand notre gourou a eu l'idée géniale de lancer des lectures communes au sein du challenge. Cela m'a donc permis de découvrir la trilogie des Valois vers laquelle je ne serais pas forcément allé de moi même. (comme ça aurait été dommage !) 

    Ce que j'aime chez Dumas et mes personnage favoris ! Avant tout sa plume évidement ! Que les mots sont beaux, quand ils sont si bien agencés ! Surtout dans les conflits, j'adore cette façon qu'ont ses personnages de dire à leur interlocuteur ses quatre vérités, de le provoquer même, sans jamais lui manquer de respect. J'aime "l'excès" de civilités qu'il y a dans ses romans, qui contraste tellement avec ce que l'on peut voir dans notre monde à nous. J'aime la façon qu'il a de s'adresser au lecteur en se prenant un peu pour un professeur. Enfin, j'aime son humour et son ironie.

    J'aime aussi beaucoup les titres qu'il donne à ses chapitres : "Où Molière pris peut-être sa première idée du bourgeois gentilhomme"

                                                                                                                  "Comme il y a des clefs qui ouvrent des portes auxquelles elles ne sont pas déstinées"

                                                                                                                  "Comment Chicot fit un trou avec son épée après en avoir fait un dans la cloison" 

    J'aime encore tout un tas d'autre chose chez lui mais je sens que je vais vous ennuyer si je continue ! Comment ? c'est déjà fait ? tant pis alors. :)

    Mes personnages préférés : - Porthos, j'adore ce personnage très rabelaisien, un peu benêt sur les bords, mais d'un courage et d'une loyauté à toute épreuve. 

                                                       - Edmond Dantès ! j'adore ces personnage, car oui Edmond Dantès est bien plus qu'un simple personnage, il est à lui seul tout un pannel de personnage, certainement le personnage le plus élaboré qu'il m'ai été donné de voir apparaître dans un roman.

                                                       - L'abbé Faria personnage secondaire mais que j'ai adoré, il a hanté un certain nombre de mes nuits celui ci.

                                                       - Haydée dont je suis tombé raide dingue

                                                       - Chicot personnage très complexe

                                                       - Frère Gorenflot autre personnage Rabelaisien

                                                       - Raoul de Bragelonne

                                                       - et, enfin, le duo Coconas et La molle

     

    Voilà tous ce blabla pour souhaiter un joyeux anniversaire au challenge Dumas pour tous. N'attendez pas l'année prochaine pour nous rejoindre. Que vous soyez amateur du maître ou un novice qui aimerait le découvrir, venez ! c'est par là !


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  • Le liseur - Bernhard Schlink

    Le liseur

     

    éditions gallimard, 202 pages, drame

     

     

     

     

    Synopsis : A quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d'une femme de trente-cinq ans dont il devient l'amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l'un de leurs rites consiste à ce qu'il lui fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard, Michaël assiste, dans le cadre de des études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l'insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée, et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais. Il la revoit une fois, bien des années plus tard. Il se met alors, pour comprendre, à écrire leur histoire, et son histoire à lui, dont il dit : "Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération que j'aurais moins bien su camoufler que les autres ?


      Pourquoi ce livre ? J'ai vu et adoré le film The reader tiré de ce livre, il y a quelques années. Quand Kyradieuse a proposé une LC sur ce livre, j'ai sauté sur l'occasion ! Je ne prenais aucun risque ; sauf que ... 

    Mon avis : Je ne vais pas revenir sur le résumé, il est pas trop mal fait. 

    La première partie du roman est donc consacrée à la rencontre entre Hanna et Mickaël ainsi que l’idylle qui s'en suit. Tout va très vite dans cette relation, Mickaël nous fait bien comprendre à quel point Hanna occupe ses pensées et l'obsède ; tout suggère la passion et le grand amour. Sauf que la passion, je ne l'ai pas tellement ressentie. Et je crois que c'est là, que réside le principal problème que j'ai eu avec ce livre : Je n'ai pas ressenti grand chose, quasiment aucune émotion ! L'écriture de l'auteur est assez fluide, je ne peux pas le nier mais j'ai eu beaucoup de mal à y adhérer. En plus j'ai trouvé cette partie assez répétitive. Hanna est très froide, et ça a son importance dans l'histoire, mais lui ? Un gosse de quinze ans qui vit une relation avec une femme de 20 ans son aînée, on s'attend a ce qu'il se sente tout puissant, que son égo soit au top niveau, mais non j'ai eu l'impression qu'il passait son temps à geindre. Alors oui, ce sont ses souvenirs qu'il nous raconte, c'est logique que ce soit teinté de nostalgie, mais là ça l'était trop. Dans cette partie je me suis ennuyé, j'ai même failli jeter l'éponge ! 

    Heureusement dans la seconde partie, le procès, ça va mieux. Ça devient intéressant. On voit l'Allemagne confronté à ses démons passés. On aborde des questions comme le pardon, l'influence du passé de l'être aimé sur notre amour, les notions de responsabilité culpabilité... Evidemment je connaissais déjà le secret d'Hanna, mais ça ne m'a pas tellement dérangé au final. Et puis il y a l'épisode du Struthof Natzweiler, vraiment très bien traité. J'ai déjà visité ce camp, et c'est une visite qu'on ne peut oublier, mais j'y suis véritablement retourné avec lui, les ressentis de Mickaël sont à ce moment criant de vérité !

    La troisième partie est celle de la détention d'Hanna. Là, on retombe un peu dans les travers de la première, mais heureusement bien moins. Je crois qu'au final je n'ai jamais vraiment compris Mickaël. C'est un drame, donc vous vous doutez bien que la fin n'est pas joyeuse, mais je n'ai eu qu'un léger ressenti de tristesse, là où dans le film j'étais vraiment au bord des larmes.

    J'ai bien conscience que si je n'avais jamais vu le film, et si je ne sortait pas d'une lecture aussi excellente, mon jugement serait peut être un peu plus clément, mais ça ne changerait pas le fait que cette lecture est une véritable déception. L'histoire est bonne mais la façon dont elle est racontée m'a laissé complètement de marbre. Je suis tout de même arrivé au bout, donc je mettrais la moyenne, mais je n'irais pas au-delà ! Cette lecture met au moins une chose en évidence : c'est le tallent fou de Kate Winslet et Ralph Fiennes, car ils ont réellement sublimé cette histoire en faisant du film un concentré d'émotion. Je crois vraiment que c'est la première fois que je dis cela : mais regardez le film et oubliez le livre !

    Ma note : 10/20 

    Je remercie tout de même Kyradieuse pour cette Lecture commune, ça déception est peut être moins grande que la mienne (son avis ici) mais elle m'a tout de même promis une revanche pour une meilleure lecture ;)

    Ce livre a été lu dans le cadre du challenge : 

    Challenge lire ensemble


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